Benoît-Joseph Labre, le «Vagabond de Dieu», né en 1748 à Amettes (Pas-de-Calais), décédé à Rome en 1783, fut canonisé en 1881.

A l’âge de dix-huit ans, profondément affecté par la mort de son oncle et parrain, le curé d'Érin, qui l’avait élevé et éduqué, il annonce son intention d'entrer dans la vie monastique. Il se présente alors à la Chartreuse de Longuenesse, mais est jugé trop jeune. Il est accueilli quelques semaines à la chartreuse de Neuville-sous-Montreuil, où le prieur le juge de santé fragile, souffrant d'angoisses et porté vers une excessive austérité.

Quelques mois plus tard, en novembre 1767, Benoît-Joseph se présente à la trappe de Soligny, où là aussi il essuie un refus en raison de son trop jeune âge. Le 28 novembre, Benoît-Joseph Labre, se présente dans notre village afin de se recueillir sur le tombeau de Sainte Céronne.

C’est ce récit que nous offre ici Frère Alexis (Didier Noël),  venu à Sainte-Céronne sur les pas de saint Benoît Labre en 2012, où il fut accueilli par Raymonde Lizot et Françoise Chantepie.